Ghostwire: Tokyo – Visiter Shibuya sans touriste ! (2024)

Ghostwire: Tokyotermine enfin sa période «exclusivité PS5» pour débarquer sur Xbox Series et en bonus, vu que c’est un titre édité par Bethesda, il est disponible Day One dans le fameux Game Pass. Bon, c’est du «Day One Year Later» pour certains qui auront déjà découvert sur la console de Sony ou sur PC, mais c’est quand même une très bonne nouvelle ! Espérons queGhostwire: Tokyo ne soit pas un pétard mouillé !

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Non, ce n’est pas le Champ-de-Mars

Vous connaissez Shinji Mikami je suppose ? Non ? Bon, dans tous les cas, vous connaissez forcément certaines de ses créations. C’est le créateur de la franchise Resident Evil, rien que ça. En 2010, le monsieur a créé son studio,Tango Gameworks et depuis, on a eu le droit à deux bons jeux axés sur l’horreur, à savoir The Evil Within 1 & 2. Le nouveau titre du studio est doncGhostwire: Tokyo. Et on s’éloigne un peu (beaucoup) du survivor-horror dans cette nouvelle licence. On est plutôt dans un FPS d’action-aventure en monde ouvert où des esprits vengeurs voudront votre âme. De l’horreur donc mais à petites doses, ce qui rend le titre accessible aux allergiques du genre.

L’histoire deGhostwire: Tokyo nous présente Akito, un jeune homme ordinaire qui a un grave accident de moto. Alors qu’il agonise sur le bitume, son corps est détournépar un esprit qui se fait appeler KK. Akito ne se laisse pas faire, et du coup, on se retrouve avec une alliance forcée entre deux personnes dans un même corps. Il y a beaucoup de dialogues entre KK et Akito, cela m’a rappelé de bons souvenirs avec la licence The Darkness qui était bavarde dans le même genre. Mine de rien, Akito a de la chance dans son malheur, car le centre ville de Tokyo vientd’être recouverte d’un mystérieux brouillard qui sépare les âmes humaines de leurs corps, laissant leurs apparitions fantomatiques flotter entre les gratte-ciel et à travers les jardins sur les toits. Clairement, sans son accident et sans KK qui veut lui piquer son corps, Akito aurait fini en poussières.

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Les animaux sont nos amis !

Mais Akito a son petit caractère et il ne lâcherapas son objectif initial malgré tout ce bordel : sa sœurMari qui est inconsciente à l’hôpital. KK va l’aider dans cet objectif en nettoyant la zone des démons malveillants qui rôdent pour voler les âmes qui y restent. Le scénario utilisera pas mal de ficelles pour lier les objectifs de chacun afin de combattre le vilain de l’histoire, un certain Hannya. Bien entendu, Akito va gagner des pouvoirs très intéressants grâce à KK. Il aura la possibilité de lancer de la magie élémentaire(vent, eau, feu) avec ses mains. On aura également un arc mais qui sera surtout utile pour les tirs à longue distance. Les pouvoirs sont assez classiques dans le fond : le vent est pour le tir rapide, l’eau fait des dégâts de zone comme un fusil à pompe et le feu peut être comparé aux explosifs. En tout cas, le gameplay est bon, on comprend vite comment devenir le roi de la salsa du démon japonais. Et en plus, il y a une vraie verticalité dans le level design. On peut jouer avec les hauteurs, en utilisant une sorte de grappin. Jouissif !

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Le pouvoir dans tes mains

Le point fort deGhostwire: Tokyo, c’est sa ville. La direction artistique est excellente et c’est un vrai plaisir de parcourir la mégalopole japonaise. Alors, bien entendu, la ville est vide, on se croirait dans la peau de Will Smith qui visite New York dans Je suis une légende. Malgré tout, c’est génial de découvrir des lieux iconiques comme le carrefour de Shibuya ou la tour de Tokyo. La ville est reconstituée jusque dans les moindres détails, c’est vraiment bluffant. Les effets de lumière sont excellents, la météo changeante fait son petit effet, les textures réussies, bref, on s’y croirait. Cela donne envie de fouiller, d’explorer, de se balader. Il faut savoir queGhostwire: Tokyo est un open world, donc cela a du sens de pouvoir visiter. Mais, au niveau de la narration, j’aurai préféré un titre un peu plus en fil rouge. Au final, l’histoire se perd un peu avec beaucoup de quêtes annexes. C’est même perturbant, car on se retrouve à préférer certaines quêtes secondaires par rapport à la mission principale. La durée de vie en ligne droite avoisine les 12/15 heures mais il vous faudra compter le double pour atteindre le 100%. Un peu trop long à mes yeux, même si certaines quêtes annexes sont chouettes, cela fait beaucoup de remplissage. Au bout d’un moment, on a envie d’aller direct à l’objectif final du titre.

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Le méchant de l’histoire

En plus, des quêtes principales et secondaires, il y a des tas d’objets à collecter dans Ghostwire: Tokyo. A un moment donné, j’étais paumé, dès que je récupérai un truc c’était un nouveau type de collectibles. L’avantage, c’est que je n’ai jamais eu besoin de galérer pour trouver de la vie, j’en avais plein en stock en fouillant pour trouver des conneries. Akito devra gagner en expérience pour débloquer de nouvelles compétences et des améliorations de pouvoirs. On se retrouve avec des composantes RPG mais sans que ce soit trop complexe. Un peu comme dans un Dying Light ou un Far Cry par exemple. Enfin, un mot sur la carte de la ville que j’ai trouvé bordélique, ce n’est pas ce que j’ai préféré du jeu. Par contre, j’ai beaucoup apprécié la bande son dans sa globalité : les bruitages participent à l’ambiance, les musiques sont excellentes et le doublage en français de bonne facture. On peut mettre les voix en anglais ou en japonais, mais il y a beaucoup de blablas dans Ghostwire: Tokyo, donc la présence d’une VF est très appréciable.

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Tournicoti, tournicoton

En conclusion, Ghostwire: Tokyo est un bon titre à la réalisation plutôt solide. Le plaisir de jeu est présent, on apprécie de découvrir cette histoire originale, même si je pense qu’il y a un peu trop de remplissage pour gonfler la durée de vie. Si vous aimez le genre ou que la culture japonaise vous intéresse, vous pouvez vous laisser tenter sans risque !

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Author: Msgr. Refugio Daniel

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